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Cette femme a arrêté de confectionner des robes et a commencé à coudre des masques pour lutter contre le COVID en RDC

 Toutes les photos de David Mutua/CARE

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En septembre 2021, Françoise Mbweki avait fabriqué 1,000 XNUMX masques pour aider à protéger sa communauté.

Depuis 2020, la pandémie de COVID-19 a fait des centaines de milliers de morts, mis à rude épreuve les systèmes de santé et détruit des économies et des moyens de subsistance. La République démocratique du Congo n'a pas été épargnée et le 6 avril 2020, des villes à travers le pays ont été bloquées à la suite de la fermeture des frontières avec les pays voisins.

Cela a eu un effet dévastateur sur le pays. Selon la Banque mondiale, on estime que 73% des personnes vivent avec moins de 1.90 dollar par jour en RDC. Le verrouillage a empêché de nombreuses femmes travaillant dans des entreprises informelles comme les vendeuses de nourriture, les couturières et les épiciers d'accéder aux marchés où elles s'approvisionnent. Dans le même temps, les experts de la santé ont conseillé aux gens de porter des masques faciaux pour endiguer la propagation de la maladie. Mais dans un pays où de nombreuses personnes ont du mal à obtenir leur prochain repas, se procurer des masques chirurgicaux était un défi.

A Goma, la couturière Françoise Mbweki, qui avait vu son métier décliner, a réinventé son métier pour répondre à un besoin communautaire essentiel. « J'ai remarqué que les [masques] jetables sont chers. Un masque chirurgical coûte 500CF (0.25 $), que vous utilisez, jetez, puis achetez un autre. J'ai vu que mes gens étaient intéressés par un masque en tissu car celui-ci est réutilisable. Avec ces masques faciaux, on peut les utiliser, les laver, puis les réutiliser. C'est pourquoi j'ai jugé bon de me lancer dans la fabrication de masques en tissu et les gens les aiment tellement », explique Françoise.

Françoise Mbweki travaille d'arrache-pied à la fabrication d'un masque à Goma, en RDC. Françoise, qui se concentrait auparavant sur la confection de robes, a réinventé son activité au début de la pandémie pour se concentrer sur les masques faciaux. Il lui faut environ 30 minutes pour fabriquer un masque facial.

L'accès à un revenu stable, sans parler du capital pour gérer une entreprise, n'a pas toujours été possible pour Françoise. Mais rejoindre un groupe d'épargne local, connu sous le nom d'AVEC, a changé cette réalité. « Avant, je dépendais de mon mari pour tout, des boîtes d'allumettes au sel et à l'eau pour la maison. Quand j'en ai entendu parler [le groupe d'épargne], j'ai su que c'était une bonne chose qui m'aiderait à l'avenir à pouvoir épargner et générer mon investissement en capital. Grâce à AVEC, je deviens autonome », explique Françoise.

Dans un AVEC, les membres mettent leurs économies en commun dans un fonds partagé qui est utilisé pour fournir des prêts avec intérêt aux membres pour aider à créer de la richesse parmi les participants. Depuis son arrivée, Françoise est devenue la secrétaire du groupe et travaille également comme agent villageois en charge de l'encadrement des autres groupes de son réseau.

« Je conseillerais aux femmes qui n'ont pas d'emploi et qui dépendent de leur mari de rejoindre les AVEC. Ils peuvent épargner et contracter un emprunt qui équivaut à trois fois leur investissement et créer leur propre entreprise de vente de produits agricoles. De cette façon, elles peuvent aider leur mari à générer des revenus pour leur foyer », dit-elle.

En plus des groupes d'épargne, les AVEC offrent une formation en leadership, gestion financière, lutte contre la violence sexiste et plaidoyer, et fournissent un soutien psychologique qui ont tous été essentiels tout au long de la pandémie.

« Avec la production de masques et la fabrication de savons et de désinfectants, les femmes ont servi de plate-forme de sensibilisation pour lutter contre la pandémie de COVID-19 », explique Prudence Ndeze, chargée de projet de CARE RDC pour l'égalité des genres et l'autonomisation des femmes (GEWEP) projet.

« Avec la production de masques et la fabrication de savons et de désinfectants, les femmes ont servi de plateforme de sensibilisation pour lutter contre la pandémie de COVID-19. »

Grâce à AVEC, Françoise a non seulement pu subvenir aux besoins de sa famille, mais aussi participer à la lutte contre le COVID-19 dans sa communauté. « La fabrication de ces masques a permis aux membres de la communauté d'accéder facilement aux masques. »

En septembre 2021, Françoise avait fabriqué plus de 1,000 850 masques et en avait vendu XNUMX. Elle enseigne également aux autres comment les fabriquer. Françoise continue d'aider à éduquer la communauté sur l'importance des masques dans la prévention de la propagation de la maladie.

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