Après que le cyclone Pam a frappé la nation insulaire du Pacifique de Vanuatu en mars 2015, Marie Toto ne savait pas si sa famille était morte ou vivante. Elle vivait et travaillait à Port Vila, la capitale du Vanuatu, à 100 km de l'île d'Ambrym où elle a grandi et où sa famille résidait toujours.
«Il n'y avait aucun lien avec la famille sur l'île, donc je ne savais pas s'ils étaient vivants ou s'ils étaient tous morts, aucune information du tout», dit Marie.
Au milieu de l'incertitude, Marie, chef d'équipe d'urgence et d'intervention pour CARE Vanuatu, a fait ce qu'elle fait de mieux: elle a fait un sac et est sortie pour aider les gens.
«Les gens qui vivent dans des communautés éloignées n'ont pas beaucoup accès à l'information ou aux ressources, alors quand vous en avez l'occasion, il est temps pour vous de leur donner plus.»
Marie et un collègue ont sauté sur le premier vol charter vers l'une des îles les plus touchées, Erromango, où elle a travaillé aux côtés des forces de défense australiennes pour distribuer de la nourriture et d'autres produits essentiels.
Ce n’était pas une tâche simple. De nombreuses routes étaient impraticables et Marie et les autres intervenants ne pouvaient atteindre les villages les plus reculés que par hélicoptère.