« Avant de déménager en ville, nous vivions dans un camp pour personnes déplacées », raconte Hamdi. « Notre vie là-bas était très dure. Il n'y avait pas d'eau. Je ne pouvais pas aller à l'école et j'ai dû aider ma mère dans le ménage.
Des filles comme Hamdi portent un lourd fardeau pendant les périodes de sécheresse. En Somalie, une fille sur deux de moins de 18 ans est mariée alors que ses revenus ne suffisent pas à la survie de toute la famille. Les filles sont également les premières à être absentes de l'école et doivent fournir un soutien dans les tâches ménagères, comme marcher jusqu'à des points d'eau éloignés.
Quand Hamdi avait dix ans, la famille a quitté le camp et est venue dans une ville.
« Nous avons dû déménager car nous ne trouvions rien à manger. Je voulais aussi envoyer mes enfants à l'école », explique la mère de Hamdi, Mariam Adam, 43 ans.