A propos de ce rapport
La croissance et l’impact des groupes d’épargne (GE) dans le monde entier sont désormais indéniables. Aujourd’hui, plus d’un demi-million de GE opèrent dans 67 pays, soutenus par un réseau diversifié d’ONG, d’OSC, d’entités du secteur privé, d’agences gouvernementales et un vaste cadre de formateurs communautaires. Les gouvernements ont de plus en plus adopté les GE comme de puissants outils pour stimuler le développement et lutter contre la pauvreté, en les intégrant dans les politiques publiques et en exploitant leur potentiel pour faire progresser l’inclusion financière, l’autonomisation des femmes, la mise en place d’un filet de sécurité sociale, le développement agricole, la protection sociale et l’éradication de la pauvreté.
Ces dernières années, de nombreux gouvernements ont manifesté un intérêt croissant pour la création d’un cadre juridique favorable aux groupes d’entraide. En tant que promoteurs, nous pensons qu’un environnement favorable est essentiel à la croissance et à la durabilité des groupes d’entraide. Trouver le juste équilibre entre la mise en œuvre de structures de soutien formelles et la préservation du caractère informel des groupes d’entraide est essentiel à leur succès. En collaboration avec les principaux promoteurs des groupes d’entraide, CARE a collaboré avec les organismes de réglementation et les ministères pour mettre en œuvre des réglementations appropriées. Cela garantit que les groupes d’entraide peuvent exister, se développer et accéder aux services et produits formels, tout en conservant le caractère informel qui est au cœur de leur impact.
Ce rapport met en lumière les expériences de six pays – le Bangladesh, la Côte d’Ivoire, Madagascar, le Malawi, le Rwanda et l’Ouganda – où des années de plaidoyer, de partenariats et de collaboration ont conduit à l’adoption par le gouvernement de réglementations favorables aux groupes d’intérêt. Il examine les processus, les défis, les succès et les leçons tirées de la mise en œuvre de ces politiques. Nous espérons que ces études de cas inspireront d’autres gouvernements à créer des environnements propices à la préservation et à la protection des groupes d’intérêt en tant qu’actifs communautaires à part entière.